mardi 30 janvier 2007

...

bad mood ...

pas fatiguée, pas énervée, à part de moi même ...
c'es tellement facile de se plaindre comme je le fais sans agir ni réagir ... je me laisse grignoter ... un peu plus tous les jours ... et ce soir comme tous les autres ...
je veux courir vite et loin et échapper à moi même, à mes doigts, à ma sale tronche, à ma vie ... c'est tellement facile d'agir comme ça ...

psy reporté (lundi), nutri reporté (vendredi) ... c'est du propre !
je sais pas bien à quoi ça m'avance de faire ça ... j'ai plus envie de les voir parce que ça ne change rien finalement ...

waouh ... quel message synonyme de motivation et volonté de se battre ... je suis vraiment bien qu'une merde (et défense de dire le contraire parce que je le pense vraiment et que c'est le cas!)

désolée (encore)

personnalisation de cette saloperie :

"Not My Friend"

Help me breathe,
Help me believe,
You seem really glad that I am sad.

You are not my friend,
I cannot pretend that you are.

You made it sting,
Your voice is ringing,
Just like the boys who laughed at me in school.

You are not my friend,
I cannot pretend anymore.

You found a place,
No one should ever go.

I'll be ok,
'cause when I back away,
I'm gonna keep the handle of your gun in sight.

vendredi 26 janvier 2007

Inspiration et voies ferrées …

De retour sur les rails, vers la même direction, les mêmes personnes, la même vie … celle que je quitte ? Tentes de quitter ? Ne parviendrais jamais à quitter ? Peu importe … je vais faire plaisir, rassurer, perdre, oublier, mais « vivre » …

C’est drôle le pouvoir que certaines personnes peuvent avoir sur vous … cette influence dont vous ne pouvez pas vous défaire ni laisser de côté, cette dépendance dont vous pouvez être l’objet et entretenir vous-même …

Voici une liste non exhaustive de mes dépendances aujourd’hui :

- ma famille = ah Maman, Papa … même étouffer et sans moi-même j’en reviens toujours à vous … est-ce que par hasard je n’existerais pas uniquement par vous ? pour vous ?

- la carte bleue = que ferais-je sans elle à mes côtés … ma petite carte … témoin de tant d’événements, flux, pas trop de stocks soyons honnêtes …)

- les aliments = quoi que j’en dise, c’est bien ça qui décide de ma vie aujourd’hui :

o non je ne mangerais pas ce midi parce que je n’en ai pas besoin

o non, demi pamplemousse, tu n’entreras pas … aujourd’hui je mange des quarts de choses … restes donc au frigo

o oui tu rentres bout de pain et oui vous rentrez céréales mais à une condition … que vous ressortiez quand j’en aurais décidé et par la voie que je réserve autocratiquement à tous ces aliments qui dépasse le « seuil acceptable de calorie »

- la vie = et oui, même si j’ai une façon bien particulière dernièrement de la « gérer », j’y tiens … si je ne vivais pas je ne pourrais pas m’affamer or il faut que je m’affame parce qu’il faut que je maigrisse … parce que je n’avais jamais remarquer cet os … tout petit os de la main ou gros os des épaules dont je me fous du nom, du moment que je vous vois et que vous ne disparaissez pas je vis !

- la musique = registre tout aussi capital que les autres … mp3 dans les oreilles, douce musique, violente mélodie, touchantes paroles, déprimantes déclarations, peu importe … quel bonheur de dépendre de la musique !

- le coca light et le café … ou l’art de jouer sur son énergie avec un plaisir extraordinairement malsain – non je ne suis pas fatigué ... oui j’ai des cernes et alors … les cernes creusent les traits et quel bonheur de se voir creuser, de plus en plus profond …

- les chewing-gums !

(C’est tout pour aujourd’hui en ce qui concerne les addictions et autres dépendances … notez que coca, café et chewing-gum ne sont pas des aliments dans mon esprit !)

Et le train roule – un Corail Téoz cette fois-ci, voiture 4, place 38 – celui-là s’est arrêté partout entre Strasbourg et Nancy (enfin « partout » … trois fois seulement !) – il y a un bonhomme étrange dans la rangée d’à côté : un bonhomme surbooké, peut être un journaliste, en tout cas un roi du téléphone qui quand il parle place sa main sur sa bouche pour « éviter » de déranger ou peut être pour ne pas être compris … toujours est-il que tout le monde entend ses conversations ! Il s’exprime bien ce petit bonhomme en pull noir et pantalon beige – lunette rectangulaire et coupe de cheveux d’avocat – lui ne doit pas bouder le frigo autant que je le fais … difficile de distinguer son cou de son menton … mais il a l’air heureux, et content de son travail … j’aimerais bien savoir ce qu’il fait exactement depuis tout à l’heure avec ses journaux à portée d’œil (le Canard enchaîné entre autre) et son portable Apple –

C’est rigolo les trains … tant de gens qui tuent le temps en s’observant, en discutant, en mangeant, en riant, en lisant, en parcourant le train d’un bout à l’autre au risque de se péter la tronche à chaque mouvement un peu trop brutal du Corail … ceux qui s’ennuient surtout ne fond rien de tout ça mais sont facilement repérables : succession d’activités diverses sur des périodes courtes et au final des yeux dans le vague qui ne regarde ni dedans ni dehors, ni le voisins ni le plafond !

Hier le psy a eu l’air de vouloir me faire dire qu’une source de mes difficultés provenait sans doute de ma maman … il semblerait qu’elle « s’impose » un peu trop partout et rapporte plus ou moins tout à elle, ce qui ne m’aide pas à exister pour moi bien au contraire … c’est pas complètement faux sans doute mais je suis de plus en plus persuadée qu’au fond je n’ai pas de problème … j’ai fait une crise d’hypocondrie sévère et maintenant redescend tranquillement sur terre, ma terre, entourée de mes chères restrictions et de mes vêtements de sport – je me surprends de plus en plus à ne pas m’asseoir pour manger (quand il m’arrive de le faire) et à courir à pied plutôt qu’à prendre le tramway … qu’il fasse froid ou non et qu’il pleuve ou non, qu’il y ait du vent ou non et qu’il fasse nuit ou non, pour peu que je puisse utiliser mes jambes ! Non je ne suis pas malade, non je n’ai pas envie de l’être … plus ça va moins j’ai envie d’aller chez le psy … plus ça va moins j’ai le courage d’affronter le nutritionniste … le rendez-vous de lundi a été reporté à vendredi … objectif de la manœuvre ? Ne pas en être au poids pour lequel il me menaçait d’hôpital … mais qu’est-ce que j’irais bien faire dans un hôpital d’abord ? Prendre la place d’un vrai malade, creuser le déficit de la sécurité sociale … ben non … « ta situation n’est pas encore dramatique » a dit ma maman après que je lui annonce mes tcas … c’est vrai, je ne pèse pas 40kg après tout … quand j’ai dit ça au psy il n’a étrangement pas réagit … il attendait peut être que je me mette en colère après cette déclaration innocente de ma maman : « ben si je suis malade même si je n’en mourrais pas ! » mais non … j’ai dit ça aussi naturellement qu’on dort les yeux fermés !

Je suis plus forte et je ne me sens pas (plus) malade … je ne sais pas si c’est bon signe … après avoir foiré comme jamais un partiel à l’oral hier … j’aurais dû passer la plus déprimante des journées mais non, même pas, j’ai évacué mon angoisse dans les toilettes hier soir … « quel soulagement » (pff) et aujourd’hui j’accoure auprès de ma maman qui avait l’air bien malheureuse au téléphone ce matin …

Et bien voilà, comme ce message aura commencé il va finir : inutilement !

Soyez heureux Antoine, Marie, Anne-Lise ou Petr –je ne suis pas sûre duquel des deux à le « courage » de poster en « anonyme »- le gang des Strasbourgeoises accros au Coca Light, …

mardi 23 janvier 2007

Retour sous la neige

Et bien voilà … à nouveau dans le train et plus motivée que jamais à sortir de mon tunnel … même si je n’en vois pas le bout !

Comment mes parents ont-ils réagit à « l’annonce » de mes déviances ? Et bien fort heureusement … personne n’en est mort – ni eux, ni moi – des inquiétudes sont apparues mais d’autres se sont éloignées … toute la question est de savoir si leur inquiétude de me voir mal et fatiguée était ou non plus acceptable que celle de me savoir atteint d’anorexie (… c’est bien de ça dont il s’agit … même si ça m’emmerde au plus haut point) – je n’ai pas la réponse à cette question et mes parents non plus mais il est plus acceptable pour eux comme pour moi de savoir que l’on se fait confiance et que l’on se respecte !

Je dors moins mal depuis que je ne me considère plus comme une sale menteuse capricieuse et en pleine crise d’adolescence à 22ans … je dors plus mal maintenant que je sais que mes parents s’inquiètent de me savoir malade – d’autant plus que ma maman connaît ça … « anorexie » … cela résonne dans sa tête comme quelque chose de familier et dans la mienne aussi … comme quoi je n’aurais pas été chercher bien loin une manière d’exprimer ce qui ne va pas, et ce qui m’angoisse …

La vie est-elle plus douce aujourd’hui ? Je n’en sais rien … il fait bien froid en tout cas et il neige ! Un brouillard en chasse un autre mais j’ai envie de croire que celui-ci est moins épais !

Plusieurs jours sans vomir (3 exactement) … parce que ça ne veut plus sortir et surtout parce que je ne mange plus grand-chose … la menace d’hospitalisation et l’anarchie alimentaire qu’elle avait entraînée laissent place à une saison de restriction et de douleurs étranges … je ne sais pas ce qui valait le mieux mais « je n’ai pas besoin de manger » … trop peur de grossir, trop peur d’en vomir … mon œsophage et ma main gauche doivent être heureux de ne plus se rencontrer mais mon estomac doit être bien surpris de ne recevoir que des aliments minutieusement sélectionnés pour leur apport calorique, leur teneur en glucide et lipide jugée acceptable par mon monstre …

Mais je ne pleure plus (ou pas encore en tout cas) et ça fait du bien ! Je vois encore l’écran … hallelujah !

Jean qui rit – Jean qui pleure … et en ce moment ce serait bien Jean qui court ! Mais non, Jean est assis dans le train et raconte des âneries sur son ordinateur ! Jean va guérir et Jean sera heureux … peu importe quand et comment Jean y arrivera et Jean emmerde ceux qui n’y croient pas ou abandonnent ! Jean se doit de réussir par respect pour ceux qui croient en lui et s’inquiètent pour lui … Jean devrait certainement dire : « j’y arriverais par respect pour moi » mais Jean n’a actuellement aucune conscience de son existence alors Jean se bat pour les autres et il y arrivera ! Mon prénom c’est Camille mais Jean est bien proche de moi ;-) !

Bon courage à ceux qui lisent ça et ont également des problèmes de TCAS …

Bonne continuation à ceux qui lisent ça et n’en ont pas … ils ont certainement d’autres soucis et bon courage pour les affronter J

Maintenant je souris … presque …

A bientôt !

samedi 20 janvier 2007

Message rédigé dans le train ...

Bon et bien voilà …

Je suis dans le train vers Paris, puis vers mes parents et vers …

Étrange sensation , stress, fatigue, faim, dégoût, empressement « d’en finir », rêve de faire demi-tour mais il est trop tard … je ne reculerais pas et demain ils sauront … je me demande bien comment leur dire que je suis malade et que je ne m’en sors plus toute seule … que je suis fatiguée, si fatiguée et qu’il m’arrive de penser de courts instants à prendre trop de comprimés, à passer par-dessus le pont pour prendre l’eau froide et sale de l’Ill, … que je ne regarde plus en traversant … que je cours tant après rien et pour échapper à tout ce que je ne maîtrise pas …

Comment leur dire que si je perds encore 2-3 kilos je finirais dans un hôpital, que ma tension est si basse qu’elle fait faire de drôle de têtes au médecin, et que je pleure … souvent plus d’une fois par jour et partout (tram, supermarché, rues, …), que je ne dors plus ou presque, que j’ai si peur d’être grosse … grosse = sale dans ma saloperie de tête, grosse = grasse dans cette saloperie de tête, grosse = tout ce que ma maman n’aime pas et que je ne veux pas être puisque je veux lui plaire : comment dire à ma maman « maman, si j’ai si peur de grossir c’est peut être que je crains que tu ne m’aimes plus si je ne suis pas au moins aussi mince que toi, que tu m’aimes moins, que tu sois déçue … maman j’ai si peur ... » et mon petit Papa… j’ai si peur de rater mes études et de le décevoir, de ne pas relever le défi de ma vie, de me tromper, de ne pas avoir un métier aussi bien que le siens et que ce métier soit un métier stable - qu'il ne s'inquiète pas à l'idée que je puisse rencontrer les mêmes problèmes financiers que lui il y a quelques années … je veux juste leur faire plaisir et j’ai tellement peur qu’ils ne m’aiment plus que je m’en suis rendue malade …

Et là … et bien il faut qu’ils le sachent parce que je ne supporte plus de leur mentir, de leur dire que tout va bien quand je suis la tête dans la cuvette en regardant ma tête toute rouge et mes yeux violets dans le miroir, la main gauche sale et puante et la gorge si gonflée et douloureuse … décrocher le téléphone et dire « oui ça va bien maman ce soir j’ai mangé des coquillettes et un steack haché – bonne nuit – je t’aime » alors que je viens de m’enfiler 3 bols de soupe et un paquet entier de céréales pour au moins ne pas mentir à mon ventre, ne pas mentir à la cuvette …

Et je pleure encore … assise à la place 12 de la voiture 8 du train de 14h36 à destination de Paris … je pleure parce que tout ça fait si mal, et est tellement gênant, honteux

J’ai peur de retourner chez le psychiatre et encore plus peur de retourner chez le nutritionniste avec sa terrible balance … j’ai grossi et je le sais … ça m’éloigne de l’hôpital et je le sais … et je devrais m’en réjouir mais ce kilo et demi de plus a été repris de façon si douloureuse … se forcer à manger, croire qu’on a trop manger, finir par réellement trop manger et vomir … encore … par crainte de devenir grosse …

PEUR de ma vie et peur de mes parents, peur de mes amis et peur de l’amour que les gens peuvent me porter, peur de rater et d’être un poids …

Je ne sais pas si je me sens mieux après avoir écrit tout cela … une chose est sûre je n’ai pas fini de pleurer pour ce week-end car je vais PARLER de ce qui me fait si PEUR à mes petits parents … fragiles et dévoués petits parents … et moi pauvre idiote que je n’aime définitivement plus …

Voilà … « plus de batterie » dans mon portable et de toute façon plus grand-chose à dire … je pleure et vous dit à bientôt avec certainement d’autres larmes … pourvu qu’ils m’aiment toujours, pourvu qu’ils ne s’en veuillent pas, pourvu que ma maman ne retombe pas malade, pourvu qu’ils ne m’emmènent pas chez le « médecin de famille » que je ne supporte pas …

Au revoir et désolée pour ce message … désolée d’être moi … tellement désolée !

vendredi 19 janvier 2007

Certains auront déjà vu ce dessin mais j'avais envie de le mettre à nouveau ... c'est pas le chef d'oeuvre du siècle j'en conviens ...
(c'est inspiré d'un dessin pour les 60ans de l'ONU où le "A" part de "War" pour aller vers "Peace")

"Grande décision"

Bon et bien voilà, c'est décidé, ce week-end ... je parle à mes parents ...
Pauvre petit Papa et pauvre petite Maman ... s'ils savaient ce qui les attend ...
Ils se doutent bien que je ne tourne pas très rond ces temps-ci mais je ne sais pas s'ils s'attendent à ça ...
Il faut que je leur en parle car ça devient trop lourd ... le poid du mensonge à dépasser la charge acceptable et je déborde ...
Ma p'tite Maman qui a déjà eu des troubles ... j'ai tellement peur qu'elle s'accuse, se remette en question, ou pire ... retourne là-dedans ...
Et mon p'tit Papa qui risque de se trouver bien perdu ...

Je me demande bien comment commencé mes phrases ... j'espère que ça sortira ...
Le psy m'a dit que c'est peut être ça que je faisais sortir en gerbant à tous bouts de champs ... j'espère qu'après en avoir parlé ... j'arrêterais de vomir ! Et j'y crois d'ailleurs ! Après tout c'est depuis que je ne supporte plus de mentir que je refuse de m'alimenter normallement et que le peu qui rentre est le résidu des crises (beurk) ou des pommes et des pamplemousses !
Le psy a aussi dit que je cherchais peut être à comprendre pourquoi ma Maman a été malade ... car elle ne nous en a jamais parlé à ma soeur et moi ... ce qu'on sait ... on l'a deviné (même un enfant comprend quand sa maman s'enferme toute une après-midi dans les toilettes et en ressort avec une "drôle" d'odeur, ... ou ne se nourrit que de fromage blanc et de croutes de pain ...)

La petite visite surprise que je leur rends va sûrement se finir en crise de larme ... je me connais trop bien ...
La prochaine fois que j'écrirais ici ... ils seront au courant ...
J'ai tellement peur ...

Voilà un peu un message pour rien ...

mercredi 17 janvier 2007

Ho ho ho ...

Et non c'est pas le Papa Noël ... dommage d'ailleurs ... j'aurais bien 2-3 trucs à lui demander ... passons !
Oui donc ce "ho ho ho" il veut dire quoi ?
... bonne question en fait ...
Pourquoi faut-il à tout prix mettre un titre à un message ?
Parfois aucun titre ne vient parce que ce qu'on a à dire n'a pas besoin de titre, ne mérite pas de titre, ne devrait même pas être dit car ne devrait même pas avoir eu lieu ...
Alors "qu'est-ce qu'elle raconte encore la débile ?" ... et bien elle raconte qu'elle a eu besoin de s'exploser le corps, les yeux, la vie pour s'enfoncer un peu plus profond, un peu plus douloureusement et ça pourquoi ? Pour se sentir "mieux" parce que c'est si agréable de contrôler ... "contrôler" ... mais bordel je contrôle que dalle !
Pourtant la journée avait été bonne mais la pression est montée, le stress et l'angoisse aussi, il "fallait trouver un truc à faire ressortir" ce qui supposait de "trouver un truc à faire rentrer" ... quoi donc ... quoi donc ... soupe ... banco ... courgettes ... banco ... carotte (1!) ... banco ... aller ... une autre carotte ... tiens ... un peu de fromage blanc (0%) ... hop ... inside ... oh ben vous prendrez bien une petite pomme cher estomac ? ... de toute façon vous ne la verrez pas longtemps rassurez vous ... oula ... ça manque de liquide ... hop ... un grand thé au lait ... un coca-light et là ... stop !
Merde alors ... c'est vraiment une crise de débile ... y'a rien de gras, y'a rien de sucré ... normal y'a rien de tout ça chez moi parce que ça me dégoute, parce que ça me fait peur (et ouais ... les calories m'effraient ... les glucides et les lipides aussi ... les aliments m'effraient) ... mais bon ... c'est pas une crise ça "pauvre conne" alors hop ... chaussures, manteau, 5€ et en avant Guingamps au supermarché le plus proche ...
Mince, j'ai pas de sac ... où je vais mettre ce que j'achèterais ... bon ... on prend un pamplemousse comme ça on a droit à un sac et puis on cherche quelque chose qui dégoute, quelque chose qui fait peur ... oh ben des biscuits aux amandes ça c'est ce qu'il me faut ...
Aller maintenant à la caisse ... je paie et je pars ... rentres à toute vitesse et commence même un biscuit en route mais BEURK ... je lis la liste des ingrédients ... que des trucs inommable dont du SUCRE et de l'HUILE de je ne sais quoi ...
A ben tu vois ... tu peux manger de la merde ... aller ... paies pour ta connerie et manges ce qui te dégoûte ...

Voilà ... la suite inutile de la raconter ... ça finit juste par de l'eau de javel, du canard wc, de l'alcool à 70° pour se désinfecter et oublier ...

Vous comprenez maintenant pourquoi il n'y a pas de titre ?
Tout simplement parce que ça n'en mérite pas !

...